Avec Eddy et Johnny, on a bel et bien eu des légendes
Article effectué par
Grégoire Nappey
paru le 29/04/2007.
Publié Avec l'aimable autorisation du "20 Minutes (Suisse) et de Grégoire Nappey"
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GENEVE – Elegant, décoiffant, facétieux: Eddy Mitchell a séduit l’Arena samedi. Son pote Johnny Hallyday l’a rejoint sur scène.

Une façade style Nouvelle-Orléans, des silhouettes à chapeau et chemise de cow-boy: pas de doute, on est aux States.

Sur la scène de l’Arena, le décor est planté. Normal, Eddy Mitchell a toujours été passionné par les Etats-Unis. Avec son dernier album, «Jambalaya», cap sur la Louisiane. Du coup, la soirée sera country, blues, jazz et rock; intimiste ou clinquante, poétique ou rigolarde.

La démarche souple, le geste précis, Schmoll fait son entrée. Roulez jeunesse: à 64 ans, le crooner assure. La classe. Il est parti pour deux heures et demie de concert sans s’arrêter.


Après une mise en route un peu molle, voilà Mister Eddy lancé «Sur la route 66». Les rengaines mythiques s’enchaînent: «Couleur menthe à l’eau», «La dernière séance», «Pas de boogie woogie», etc. Le dernier disque est repris, dont «Ma Nouvelle-Orléans», en hommage aux victimes de l’ouragan Katrina. Des moments d’intimité aussi, notamment «Au bar du Lutecia», en hommage à Gainsbourg.

Bref, Schmoll assure. On en a pour son argent, et ce n’est pas fini. Désormais habitué des lieux, Johnny Hallyday a vu une moitié de concert dans les gradins, avant de s’éclipser. Ira-t-il chanter «On veut des légendes» avec son meilleur pote Eddy, comme sur «Jambalaya»? Of course, et il y aura même un bon vieux «Be Bap A Lula» pour conclure, toujours à deux. Côté légendes, on a été servi.

Grégoire Nappey

Une dégaine de crooner, des rengaines
mythiques à la pelle, c'est tout ça, Mister Eddy.
(lionel flusin)