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Juin 2007
Tout Eddy sur Jambalaya, Eddy fait le tour de la question country sans nostalgie ni fioritures. Interview...
Interview effectué par Marc Besse
paru le 28/06/20047.
Publié Avec l'aimable autorisation de "Metro France " Merci à eux.
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Source : http://www.metrofrance.com/fr/article/2007/06/28/17/1032-54/
Tout Eddy sur Jambalaya,
Eddy fait le tour de la question country sans nostalgie ni fioritures. Interview...
Eddy Mitchell Photo: DR
"Si on nous avait dit que Johnny et moi jouerions un jour avec l'idole de nos 15 ans!"
Après autant d'albums, qu'est-ce qui vous pousse à repartir pour un tour et à enregistrer un nouveau disque ?
L'envie de se frotter à un peu d'inconnu, de provoquer un peu d'inattendu. Je voulais un album festif, d'où Jambalaya, du nom de la fête américaine dans les marais de Louisiane.
Je voulais des instrumentations très basiques, très rattachées à la terre, abordant toutes les facettes de la country. Les chansons ont donc été gardées dans leur jus sans trop d'arrangements, sans violons.
J'ai été extrêmement bien servi sur ce point par les deux groupes qui m'ont accompagné tout au long de l'enregistrement, les I See Hawks in LA et les Jack Shit. Ils me suivent sur scène durant la totalité de la tournée.
Parmi les très nombreux invités qui figurent sur Jambalaya, Art Mengo a signé "Paloma dort" avec Marie Nimier...
J'aime que l'on me propose des choses, à condition que ce ne soit pas une énième version de "La dernière séance" ou un treizième "Lèche-botte blues". J'aime être surpris. La chanson que m'ont écrite Art Mengo et Marie Nimier sortait de l'ordinaire. "Paloma dort", c'est exactement le genre de chansons que je ne saurais pas écrire et qui ne me viendrait pas naturellement à l'esprit, mais que j'ai envie de chanter. Là, il y avait une véritable recherche, et c'est vraiment une écriture féminine très agréable à chanter...
Vous chantez pour la première fois sur disque en duo avec Johnny, puis en trio avec Little Richard. Comment avez-vous vécu ces instants : comme une réunion d'anciens ou un moment précieux ?
On n'oublie pas ses rêves de gosse. Que ce soit le temps d'une reprise de Hank Williams ("Jambalaya") ou en chantant avec Little Richard. Si on nous avait dit que Johnny et moi jouerions un jour avec l'idole de nos 15 ans! On s'est retrouvés comme des gamins, d'autant qu'il nous a fait la totale : la limousine, les gardes du corps, les secrétaires, la perruque, le maquillage, les bottines en argent. Nous, nous étions en vieux tee-shirts...
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